Arrivée de la Chambellan du Maine

Localisation : Mayenne Ambassade(s) : Maine

Erwelyn grommelait dans la barbe qu’elle n’avait pas contre l’intendant qui l’avait encore coincée. Ce coup-ci elle avait presque atteint les grilles de la Chancellerie mainoise en traînant Tralala à toute vitesse, lorsqu’il lui était tombé dessus avec toujours sa même idée fixe de déplacement en coche. Soupirant, elle s’était résignée une fois de plus à céder, montant une nouvelle fois dans le véhicule.
Rapidement, les chevaux accélérèrent l’allure et l’Anjou fit place au Maine. Après quelques détours, le coche s’arrêta dans la cour de l’ambassade et Erwelyn se rendit en trottinant à l’entrée pour aller se présenter.

Bien le bonjour, pourriez-vous annoncer Erwelyn, Chambellan du Maine je vous prie ?

Localisation : Angers Ambassade(s) : Alençon

Gigfy trainait dans la salle de réception pour voir s'il n'y avait pas quelques petites pâtisseries et autres rafraîchissements à gratter avant de se rendre à son ambassade d'Alençon quand une voix déclara sur sa droite :

Bien le bonjour, pourriez-vous annoncer Erwelyn, Chambellan du Maine je vous prie ?

Gigfy ne put résister à aller voir le Chambellan qu'il avait épistolairement croisé à Alençon et juste entrevu à la Chancellerie d'Alençon :

Bonjour Excellence, je suis Gigfy, ambassadeur d'Alençon en Anjou et zélé douanier d'Alençon... vous vous souvenez de moi, peut-être?
Oh je vois que vous voyagez en coche? C'est peu pratique mais sans doute plus sécurisant... Vous attendez d'être accueillie? Rassurez-vous les angevins finirons par arriver... il suffit juste d'être patient, et en plus on est en général gagnant car il vous offre quelques bonnes bouteilles pour se faire pardonner leur retard...

Et Gigfy songea avec amusement à son propre accueil quelques semaines plus tôt.

Localisation : Mayenne Ambassade(s) : Maine

La tête penchée devant un tableau, essayant de reconnaître l’illustre personne représentée sur la peinture, la Chambellan ne put s’empêcher de sursauter lorsqu’une voix se fit entendre derrière elle. Dans le même temps, son coude alla percuter le chandelier disposé sur la console à côté d’elle, oscillant dangereusement. Les yeux ronds, Erwelyn eut tout juste le temps de le rattraper avant qu’il ne finisse sa course sur l’épais tapis de la salle de réception. Encore un peu et elle mettait le feu à l’ambassade angevine. Si ça c’était pas de la diplomatie…

Se retournant en soufflant quelque peu, elle ne reconnut pas du tout son interlocuteur sur le coup. Elle comprit ensuite pourquoi : ils ne s’étaient contactés que par missive interposées. Petit sourire qui se dessine sur son visage au souvenir des courriers échangés lors de son passage en Alençon.

Bonjour Excellence. En effet, je me souviens de ce douanier zélé qui m’avait sommé de quitter les terres alençonnaises il y a quelques jours.

Petite moue boudeuse ensuite, à l’évocation du coche.

Oui en effet, nous avons à l’ambassade un intendant aussi zélé que vous l’êtes dans votre rôle de douanier, et qui tient absolument à me faire utiliser un coche pour mes déplacements ! J’ai essayé plusieurs fois d’échapper à sa surveillance, mais rien n’y fait. Je me demande même si cet homme n’a pas une paire d’yeux derrière la tête quelquefois.
Enfin, je me suis promis que j’arriverai un jour à prendre mon cheval et à réussir à sortir au nez et à la barbe d’Henry !

Elle se tapota le menton aux dernières paroles de son homologue.

Hmmm, et bien, que dites-vous de patienter ensemble en ce cas là ?

Localisation : Angers Ambassade(s) : Alençon

Gigfy vit son interlocutrice sursauter brutalement à son apostrophe, manquant de renverser un chandelier qu'elle ratrappa de justesse (les réflexes fulgurants de Gigfy dans la même situation lui auraient tous justes permis de s'enfuir assez vite pour échapper à l'incendie qui aurait menacé sinon... et encore... ). Il sourit au rappel de sa gaffe Alençonnaise :

Rassurez-vous j'ai fait pire, j'ai enjoint au chef de l'armée Amençonnaise de vuder promptement les lieux, une fois... les fiches laissées par mon prédecesseurs n'étaient pas à jour, je l'avais pris pour un étranger, enfin...

Le maniaque de l'expulsion écouta ensuite les plaintes du Chambellan du Maine vis-à-vis de son intendant... ça lui rappelait étrangement des griefs similaires que la duchesse d'Alençon avait à l'encontre de certaine servante par trop pointilleuse...

Vous devriez créer un mouvement de résistance contre ce type d'abus, je suis sûr que nombre de personnages hauts placés vous rejoindraient proposa-t-il en riant.[/b]

[i]Réfléchissant ensuite à la proposition de la diplomate il estima son travail à l'ambassade d'Alençon comme pratiquement terminé et de toute façon secondaire par rapport à une conversation avec un autre diplomate : communiquer, communiquer et encore communiquer, c'était le leitmotiv de la fonction.

Fort bien je patienterai avec vous, d'autant plus qu'un groupe de deux personnes aura plus de chance d'attirer l'attention... nous pouvons essayer de deviner qui est le eprsonnage représenté par cette tapisserie que vous regardiez en attendant

Localisation : Mayenne Ambassade(s) : Maine

Le sourire de la chambellan se transforma en rire qui fit se retourner les gardes présent dans la salle. Elle imaginait tout à fait la tête qu’avait du faire le chef de l’armée lors de la réception de la missive. Tout de suite, ses pensées s’envolèrent vers la blondinette de Mayenne qui était depuis peu devenue prévôt des maréchaux. Son amie aussi aurait pu tout à fait être apte à envoyer ce genre de courrier à la mauvaise personne, déjà qu’elle avait voulu envoyer leur Evêque au cachot lorsqu’il était venu en visite à Mayenne…

Vous me faites curieusement penser à notre Lieutenante mayennaise Excellence. Elle n’attaque pas les gens à coup de missive mais est prompte à dégainer son épée, ce qui la met souvent dans des situations plus que gênantes. Heureusement, nul blessé n’a été à déplorer pour l’instant, touchons du bois.

Levant le bras, elle se toucha le sommet de la tête pour appuyer ses paroles, tout en écoutant avec intérêt l’idée de l’ambassadeur de créer un mouvement de résistance contre les intendants trop zélés.

Ma foy, vous avez là une excellente idée ! Croyez-vous que nous pourrions aussi intégrer le fait de ne plus être forcées de porter ces robes à froufrous ?

Elle se remémora l’épisode normand advenu plusieurs mois en arrière, où elle avait déchiré sa robe en se rendant à la Chancellerie en se déplaçant parmi les étals du marché. Son voyage à travers le Royaume afin de se rendre en de nombreuses ambassades avait débuté d’une bien drôle de façon, et avait continué de la même manière…
Elle effectua une petite révérence, bien contente finalement de s’être entraînée tous ces mois pour enfin les réussir sans se retrouver le nez par terre, et remercia son homologue de lui tenir compagnie.

Je vous remercie Excellence, pour votre compagnie. Quant à ce tableau… hmmm, voyons.

S’éloignant de quelques pas, elle observa plus longuement la peinture, puis approcha son visage à quelques centimètres de la toile.

Ce doit déjà être une personne fort connue et qui a fait beaucoup pour l’Anjou pour avoir son portrait icelieu. Voyons si vous êtes fort en histoire, messire le douanier zélé. D’après vous, qui peut-elle bien être ?

Sujet: Re: Arrivée de la Chambellan du Maine 14/05/09, 11:58 am

Jo se précipita dès son retour afin de recevoir tous le monde , elle arriva légérement essouflée .

Vos excellence , bonjour..

je vous ouvres les portes et averti ma Chambellan de votre arrivée..

Je suis sur qu'un bon verre de vin , vous sera offert , ainsi que quelques friandises afin de nous faire pardonner cette attente.

Localisation : Angers Ambassade(s) : Alençon

Gigfy était plongé dans un abîme de réflexions devant le personnage représenté par la tapisserie. Il aurait bien tenté "le Roi René" mais n'était sûr de rien... en tous cas savoir qu'il n'était pas le seul à faire des gaffes l'avait rassuré :

Il faudrait que vous me présentiez à cette lieutenant de Mayenne alors

Avait-il dit dans un sourire au Chambellan.

Quand à la vêture imposée aux femmes, je ne saurais répondre... c'est avec la mienne qu'il faudrait avoir ce genre de réflexions... je trouve ça joli, personellement. Cela dit, je n'ai aucune idée de la peine que cela demande... enfin vous pourrez toujours en discuter avec la Duchesse Bélialith Yprieix à Alençon lors de votre prochaine visite...

Puis il l'avait observée en train d'examiner le tableau, et enfin le questionner... ses connaissances historiques étant d'un niveau faible, il n'osait donc répondre... cependant il finit donc par lancer sa seule option :

Je dirai qu'il s'agit du Roi René, avec une tête joufflue comme ça... mais voici venir la vice-chancelière en personne!

Gigfy écouta poliment et entendit avec quelque intérêt parler de vin et de friandises... cependant ce n'était pas pour lui, à moins qu'il n'eût accès par quelque privilège à l'ambassade du Maine... il se tourna donc vers Dame Erwelyn :

Eh bien votre attente a pris fin, me semble-t-il... il me semble que je vais pouvoir vous laisser en de bonnes mains. Il ne me reste donc qu'à souhaiter à vos Excellences une excellente fin de journée...

Et il s'inclina devant lles deux dames, non sans songer en son for intérieur :

Je sais bien qu'au début ça me plaisait beaucoup mais ça commence à devenir un tantinet lourdingue , les "Excellences"... je commence à en avoir une indigestion.

Localisation : Mayenne Ambassade(s) : Maine

Le présenter à la blondinette… Ma foy, ce pourrait être un cocktail des plus explosifs si un douanier zélé rencontrait une prévôt frénétique et passionnée de justice.

Et bien n’hésitez pas à nous rentre visite à Mayenne si l’envie vous dit de rencontrer notre prévôt, vous serez en tout cas le bienvenu.

Elle l’écouta donner son avis sur le tableau, qui lui semblait somme toute juste.

Hmm, le Roy René dites-vous ? En effet, ce visage lui ressemble fortement, d’après d’autres peintures que j’ai pu voir de lui.

A nouveau, concentrée qu’elle était sur le tableau, elle sursauta en entendant une voix derrière eux et se retourna prestement, évitant cette fois-ci le chandelier sur la console.

Bonjour Excellence et merci de votre accueil. Je vous suis donc.

Les mots vin et friandise allumèrent une petite flammèche dans les yeux de la chambellan, qui s’empressa de lui emboîter le pas non sans avoir effectuer une petite révérence à l’attention de Gigfy.

Excellence, merci de m’avoir tenu compagnie. Au plaisir de vous recroiser très bientôt.